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  • Citoyen de Bretagne

     

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    Il faut rétablir la notion de citoyen, telle qu'elle existait à Athènes 500 ans avant JC. A Athènes, l'exercice de la citoyenneté ne dépendait pas de la fortune ou de la condition sociale. Un paysan pauvre jouit exactement les mêmes droits politiques qu'un membre d'une riche famille.

    Pour être citoyen, à Athènes, les conditions suivantes étaient nécessaires:

    Il fallait être de sexe masculin et libre.
    Il fallait être né de père athénien, et, à partir de la loi de Périclès de 451, de père ET de mère athéniens.
    Il fallait être majeur. A Athènes, l'accession à la majorité civique est fixée à vingt ans et s'effectue en deux temps :

    Accession à l'éphèbie à l'âge de 18 ans. Cette période transitoire de deux ans est essentielle consacrée à l'apprentissage du maniement des armes, équivalent d'un service militaire obligatoire.

    A l'issue de ces deux années, entrée contrôlée dans le corps des citoyens.

    La démocratie n'est donc pas le pouvoir de tous mais la souveraineté du "démos", c'est à dire du peuple citoyen. Nombre d'individus vivant dans la cité d'Athènes se trouvaient donc exclus du champ de la citoyenneté.
    Exclus du démos à Athènes au V° et au IV° siècle
    Les femmes
    Les étrangers
    Les mineurs de 20 ans
    Les esclaves

    Aujourd'hui, entre les métèques et les rastaquouères, on en arrive à oublier la notion de citoyen. Nous faisons face à la migration avec l'association "Nous citoyens de Bretagne"http://nouscitoyensdebretagne.hautetfort.com/

  • Quand allons-nous être dignes de la démocratie ?  

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    Quand la démocratie fut imaginée,  au quatrième siècle avant J.C, les citoyens avaient plus de pouvoir qu’aujourd’hui,  seulement une partie de la population avait le droit à participer  à l’organisation  et à la vie publique, tous les Athéniens n’étaient pas considérés comme citoyens à part entière. Puis au fil de l’histoire le principe  démocratique disparaît,  pour être remplacé  par  le cadre de la politique médiévale,  puis de la monarchie.

    C’est  la révolution Française qui  réintroduit  la démocratie représentative,  l’abolition des privilèges, mais les citoyens  sont moins  investis  que  dans la démocratie Athénienne,  ils n’exercent pas leurs droits.                         

    Aujourd’hui  notre démocratie  nationale a des  relents  de monarchie,  bien que la révolution ait   aboli  les privilèges,   nos élus  s’en  approprient de nouveaux,   les anciens  présidents et premiers ministres,  par exemple  Valérie Giscard  d’Estaing, nous coûterait  2,5 M€  par an, une somme sensiblement la même pour Nicolas Sarkozy, 89000 € pour les voitures de Fillon sans parler du reste.

    Et cela  dans une certaine indifférence,  nous nous comportons toujours comme des faibles, des gueux des temps modernes, des gens sans considération, qui ne savent pas se faire respecter,  allons- nous   nous remettre en question, nous faire respecter retrouver notre dignité ?

    Quand allons-nous faire respecter  l’argent public ?

    Les hommes sont-ils condamnés, à  rester irresponsables, et avoir une confiance aveugle en cette démocratie archaïque, où ils sont abusés en permanence ?

    Il faut se rendre à l'évidence,  la démocratie n'est pas une  évidence,  elle  n'existe, de fait, que par le courage et la détermination des citoyens à exercer leurs pouvoirs. Ce qui n’est pas les cas,  par manque de courage, le citoyen  s’en remet toujours à celui qui  l’exploite.

     

     

    C'est particulièrement vrai en Bretagne. Les Bretons sont, par nature légitimistes, dit-on.  Conservateurs, légitimistes, pivots de la monarchie française lorsqu’elle fut acceptée et assimilée, pivots de la République française encore aujourd’hui, les Bretons et les Bretonnes ne semblent pas aimer ne chose qu’on les prenne pour de crétins et des crétines. Voir la réaction à l'apostrophe blessante du ministre Macron "elles sont illettrées...".

     

                                                                                                                                                                              L'électeur choisi le meilleur ou le moins mauvais, c'est une histoire de fan club , de séduction, de fascination,  le citoyen succombe toujours aux promesses  démagogiques  improbables,  et  il devra en subir la mauvaise gouvernance pendant 5 ans,  sans parler des abus avec l'argent public.

     Nous payons et allons payer très cher notre indolence, il ne servira à rien de jouer les indignés, ou de faire tourner en boucle sur internet des infos qui nous exaspèrent.  Nous oublions que les promesses, c’est nous qui les payons, d’une façon ou d’une autre,  ils ont voté des budgets déficitaires, nous nous retrouvons avec 44 Md€ d’intérêts tous les ans,  et c’est nous qui devons faire des efforts,  ils n’ont pas trouvé de solutions aux délocalisations, ils ont laissé la France se délabrer, avec la complicité de l’Europe.   On s'étonne du nombre d'abstentions, mais après de nombreuses déconvenues,  l'électeur est dans l'expectative il devient dubitatif.

    40 % d’abstention aux dernières législatives, pourquoi  voter pour des députés, alors que l’on clame et proclame que les lois sont décidées à 80% par l’Europe, quelle est la légitimité des députés ?

     Nous devons nous faire respecter c'est la moindre des choses, cela demande un effort parfois, mais il est indispensable,  de prouver que nous ne sommes plus dans la béatitude  

     Un jour, dans un excès d'exaspération de Gaulle a dit, que nous étions des veaux, il serait temps, de prouver le contraire, de ne plus nous comporter comme des veaux!

    Nous sommes responsables de notre infortune.  

  • Charles de GAULLE : discours à Quimper

    Lors de son voyage en Bretagne, en février 1969, le général de Gaulle prononce un discours à Quimper, le 2 février, sur la place de la cathédrale. Il rend hommage au renouveau de la Bretagne, à son nouvel élan économique, et en profite pour annoncer prochainement un référendum sur la réforme des régions (extrait du discours).