Notre pays est aujourd'hui confronté à la double menace de l'islam radical et terroriste dont le foyer se situe au Moyen-Orient.Puisque la guerre a été déclarée - non officiellement - à Al-Qaida et Daech, il convient donc de lutter contre les idéologies sur lesquelles se fondent ces mouvements radicaux (salafisme, wahhabisme, Frères musulmans) et les Etats qui les soutiennent : Arabie saoudite, Qatar et Turquie - ce dernier gouvernement s'attachant depuis une décennie à ré-islamiser le pays.
Un virage à 180° vis-à-vis de ces trois Etats s'impose, car ils prônent une idéologie haineuse, contraire à nos valeurs et financent le terrorisme et l'extrémisme religieux partout dans le monde, et jusque dans nos banlieues. Il convient de dépasser les promesses - parfois illusoires - de contrats mirobolants et ne pas se laisser acheter par des émirs autocrates, dont les comportements à l'égard de leur propre population et des étrangers sont encore plus éloignés des règles démocratiques que ceux de la Syrie et de l'Iran. De même, il convient de reconsidérer notre position à l'égard de Téhéran, acteur majeur au Moyen-Orient et cesser de ne voir ce pays qu'à travers le prisme déformant qu'en donnent nos alliés américains, israéliens et sunnites ».