• l'initiateur et le metteur en scène de la politique économique de François Hollande.
A cause de son action de secrétaire général adjoint de l'Elysée, pistonné par Jacques Attali, les prélèvements obligatoires sur les ménages ont augmenté de 47,3 milliards d'euros sous le quinquennat Hollande, à quoi il faut ajouter ses piètres résultats comme ministre de l'économie.
• non prise en compte des problèmes réels de la France et des Français
S'il est vrai qu'il diagnostique pertinemment les changements radicaux qu’entraîneront la révolution technologique dans le monde de demain, il n'imagine pas un seul instant que la solution puisse être autre chose que de s'adapter quoi qu'il en coûte à ce système d'aliénation insidieuse (uberisation généralisée). Il troque la politique contre l'économisme.
• la loi du plus fort
La société d'ultra-mobilité que Macron appelle de ses vœux n'est enviable que par les plus favorisés. Pour les autres, ce modèle n'est rien d'autre que de l’ultra-instabilité.
• dérégulation généralisée Sous prétexte de favoriser la liberté individuelle, Macron veut voir disparaître les corps intermédiaires qu'il juge obsolètes et contraignants (organisations représentatives, famille, nation, etc.). En se montrant hostile à ces organisations et à toutes les formes de règles qui protègent les plus fragiles et permettent aux précaires de se faire entendre, Macron se fait le candidat de l’individualisme et des privilégiés. Son projet aurait un effet déplorable pour la France périphérique.
• marchandisation effrénée
Travailler pour consommer et consommer pour créer du travail, voilà à quoi se résument les propositions de Macron et à quoi est ordonné tout son programme. Il n'y a aucune place pour la question du sens que les Français sont de plus en plus nombreux à vouloir trouver dans leur activité professionnelle.
En somme, Macron prétend que tous les problèmes de la France ont leurs causes et leurs solutions dans l'économie. C'est la raison pour laquelle il traite les questions identitaires et sécuritaires si superficiellement.
• orientations sociétales incompatibles avec la défense de la dignité et de la vie
Le modèle de société porté par E. Macron est radicalement incompatible avec celui que promeut le PCD. C'est particulièrement vrai sur l'ensemble des sujets fondamentaux : mariage pour les personnes de même sexe et défense de la famille, accueil de la vie, travail du dimanche, accompagnement des personnes en fin de vie.
• le reniement de la France
Macron a osé déclarer que la France n'avait pas de culture et n'a cessé de présenter son histoire comme celle d'un pays de criminels et d'oppresseurs. La France ne peut pas être représentée par un homme qui la dénigre ainsi.