LES BRETONS, LES BASQUES ET LES CORSES RESTENT DES BASTIONS CATHOLIQUES
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LES BRETONS, LES BASQUES ET LES CORSES RESTENT DES BASTIONS CATHOLIQUES, ALORS QUE LE GRAND ESPACE CENTRAL, LA FRANCE, CONSTITUE UN FOYER ANCIEN DE DÉCHRISTIANISATION.
Certes le recul de la pratique n'a pas épargné ces fiefs du catholicisme, où les pratiquants sont devenus minoritaires à l'instar du reste du territoire. C'est même là que les plus fortes baisses ont été enregistrées. Cette déchristianisation a "rebattu les cartes politiques". Alors que le catholicisme est un facteur déterminant du vote à droite, son recul a permis une progression de la gauche. "La longue résistance des régions catholiques à la gauche a fait son temps", comme l'illustre la Bretagne qui a voté davantage pour François Hollande en 2012 que pour François Mitterrand en 1981.
Pour autant, "l'effacement politique de la religion ne doit pas être confondu avec celui de la tradition catholique". Les bastions historiques du catholicisme continuent de se distinguer sur plusieurs aspects: un vote plus marqué pour les hommes ou femmes politiques d'inspiration démocrate-chrétienne, pour la CFDT et un plus grand recours aux écoles privées. La fréquentation de la messe a constitué un marqueur d'un phénomène plus profond, d'un fait social total qui a façonné l'ensemble de la société. Son ombre portée est encore présente dans de nombreux domaines. La laïcité attaque le catholicisme, donnant la possibilité à l’islam de s’implanter durablement, par le haut et par le bas, sapant et niant les racines chrétiennes de la France.
Il n’est pas question, dans ces lignes, de geindre mais, plus honnêtement, de ne pas mourir sans réagir.
Les sursauts se multiplient, notamment via La Manif pour tous, et, comme l’appelle Adrien Abauzit, la nouvelle opinion publique par la multiplication des sites (de qualité) de ré-information et d’éditoriaux, et il se pourrait que cette lame de fond gagne, un jour, au moins, une partie des élites.
Et cette lame de fond de refrancisation doit retrouver l’essence même de la France, de son âme – autant dire l’esprit catholique. L’anticatholicisme est, par définition, anti-français. Et anti-breton.
L’on peut ne pas être catholique et être totalement français. L’on ne peut pas être catholique sans être totalement breton. Et réciproquement. Face à l’abandon de la foi chez les Français (anti-France, ultra républicains, musulmans non francisés, gauchistes ou autres abrutisseurs de notre jeunesse) , Nous Citoyens de Bretagne, croyant en notre propre destinée, devons remettre le catholicisme au centre de notre esprit et de notre culture.