Le "citoyen" au cœur de 2017 : "les Bretons ne sont plus dupes"
Beaucoup de candidats affirment vouloir mettre le citoyen au cœur du jeu. Une réponse au rejet de la classe politique, mais pas une formule magique.
Pourquoi les candidats évoquent-ils aussi fréquemment le citoyen dans leurs propositions ?
Il y a un fait nouveau et fondamental : 85 % des gens ne souhaitent pas que François Hollande soit candidat, 84% ne souhaitent pas voir Nicolas Sarkozy, 78% ne veulent pas d’une candidature de Marine le Pen. Dans n’importe quelle démocratie, les gens s’effaceraient. Dans une récente étude du Cevipof (Centre d’études politique de Sciences-Po, ndlr), seules 9% des personnes interrogées disaient avoir confiance dans les hommes politiques. Il y a désormais plus qu’un rejet, une indifférence vis-à-vis de la classe politique.
Il y a donc un champ nouveau, qui est celui des citoyens, de la société civile et de l'autonomie de la Bretagne. Les Bretons ont envie de reprendre la main non pas parce qu’ils le souhaitent, mais parce qu’ils pensent qu’ils n’ont plus le choix face à l’échec de la classe politique française et bretonne. Il n’y a pas de remise en cause des élites proprement dites, mais de l’inefficacité des élites.
Il ne peut pas y avoir un tel rejet de la classe politique sans que ça se traduise d’une manière ou d’une autre dans les urnes. Il y a une opportunité en 2017 de faire changer les choses. A cet égard, les Gaullistes Bretons suscitent un certain espoir. Ils ont compris ce qui se passait, c’est pour ça qu’ils se sont positionnés sur le ni droite, ni gauche. C’est pour cela qu’ils prônent, comme nous, un nouveau partage avec les citoyens, sur le diagnostic et sur les idées. Il faut se souvenir qu’il y a quelques mois, ils n’étaient connus de personne. Maintenant, ils sont vraiment dans le jeu. Un groupe politique qui surgit aussi vite et qui s’installe, c’est quelque chose qui était impensable il y a quelques années.
Bretons, Bretonnes, si vous ne faites pas de politique, d’autres en feront à votre place!
Rejoignez-nous, mais laissez vos préjugés à la maison !
Claude Guillemain
Président